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dimanche 7 octobre 2007

TU AURAIS 25 ANS AUJOURD'HUI



25 ANS aujourd'hui. Tu es née un 7 octobre 1982 à 09 : 05 du matin, et voilà le cadeau que tu m'as fait (pour ceux qui croient comme moi, qu'il y a un après, de l'autre côté) :

Message par un médium : "c'est mieux ainsi, Je m'excuse maman, je sais bien que j'ai passé ma vie à me détruire, intérieurement mal toujours mal, toujours torturée dans ma tête. Je n'arrivais plus à m'en sortir, tout devenait si sombre. J'ai passé par des phases des plus basses qu'il puisse y avoir aux plus hautes psychologiquement, tu le sais bien.

Parfois dans une euphorie, parfois dans la destruction de moi même. je t'ai souvent entraîné malgré moi, dans tout cela. j'étais si torturée et malheureuse que j'ai du me faire souffrir tellement aussi, mais ni toi, ni moi ne sommes responsables de tout cela, j'étais trop fragile en tout. Même si cela est dur aussi pour toi, aujourd'hui, je le sais, tu sais, comme tu peux le penser, que c'est mieux ainsi car ma vie était un enfer dont tu subissais aussi les conséquences malheureusement. je suis plus heureuse ainsi, saches le, entends le. Tu es une mère patiente, aimante..., tu as tout fait pour m'aider, tu as tellement souffert pour moi toute seule à mes côtés, j'avais depuis longtemps plus envie de vivre.J’étais dans un désarroi tellement fort et pesant, aujourd’hui je vais mieux, beaucoup mieux et apaisée de mes tourments, de tous mes tourments. J’avais une vie complètement déséquilibrée, rongée par les peurs et les angoisses, me détruisant petit à petit. J’avais l’impression d’être mal née, mal incarnée dans cette vie terrestre. J’étais en proie, en proie à des démons intérieurs qui me rongeaient. Je me suis parfois emportée, pardon. Je te refusais comme mère en en même temps, je t’adorais, tu le sais. Je suis heureuse maman, je suis heureuse maman. Ne penses plus, s’il te plait, évites, essaies, à tous ces moments si difficiles. Il faudra du temps, je sais, pour en cicatriser. Je n’ai jamais été heureuse en cette terre. Je suis plus en paix maintenant. J’ai passé par des états psychologiques tellement troubles, tellement troubles et désarmants, je me mutilais tout le temps et à tout moment, par tout excès contre moi-même toujours en révolte.

Même si ta souffrance est grande, je le sais, tu sais qu’au fond de toi-même, c’est dur à dire pour une mère, que c’est mieux ainsi, car cela a été vraiment une délivrance pour chacune de nous. Je suis toujours à tes côtés, ma petite mère, ma petite mère. Ma vie n’était qu’état suicidaire. C’est mieux comme cela. Tu as porté aussi un lourd tribut. Je me suis tellement débattue, je ne m’aimais pas. Mes crises, mes crises, toutes ces crises. J’en ai vu, j’en ai vu. J’essaie du mieux possible de te transmettre ce message, mais aussi d’apaiser dans ton quotidien, ton cœur de mère. Certaines forces m’accompagnent dans cela. Le temps t’aidera petit à petit. Nous apprenons toute deux, chacune de notre côté. Je ne supportais pas cette vie et mon corps. Je me sentais dissociée intérieurement de celui-ci. Tu as été la seule dans ce combat avec moi. Tu ne peux rien, tu ne peux rien te reprocher, rien, entends-le.

J’étais aussi tourmentée à certains instants, de te faire subir tout cela. Je m’en voulais après mes crises, de te faire tant de peine. Tu m’as tellement aimée, tu m’aimes toujours, je le sais. Je suis toujours ton enfant, ton enfant, qui t’aime tant.
Ces médicaments, ces médicaments, tous ces médicaments. Aucune thérapie ne pouvait m’aider, rien n’y faisait, rien. C’est pour toi, s’il te plait, c’est pour toi, je suis là. Je viendrais, je viendrais un jour me faire entendre encore plus fort par ces voix, par ces voix. Je viendrais te transmettre d’autres dignes, messages. Ta vie de femme aussi était si dure. Ta vie était celle d’un homme, maman. Tu as tout pris en charge, tout le temps, tout le temps. Tu as fait le rôle de mon père et de ma mère. Tu as fait tout, je te vois toujours bougeant dans tous les sens, te mouvoir comme un petit soldat, courant après je ne sais quoi. Je sais que tu vas progressivement renaître, aussi un peu. Il faut du temps, du temps. Je n’avais plus goût à la vie, tu le sais bien.
Tu étais, de mon vivant, si malheureuse pour moi, si malheureuse. Etait ce notre destin à chacune ? je ne peux le comprendre totalement aujourd’hui, mais je pense, oui, peut-être.
J’ai toujours été, à cause de ce mal être, tout le temps dans des excès, tout le temps, une instabilité permanente. Je remercie tous ceux qui ont et qui prient encore pour moi. Cela m’a beaucoup portée. Je suis fière d’avoir eu la mère que j’ai eue, qui est et demeure maman. Sois heureuse pour moi, car enfin je vis. Tu as trouvé et vu mon corps inerte. Je me suis sentie accueillie très vite et surprise de tout cela, me regardant, me voyant ainsi. Voyant mon corps de chair, comme un corps de souffrance, mais vide…..
Je n’étais plus que l’ombre de moi, mon corps si amaigri. J’étais si bien, comme cela, flottant quelques instants. J’ai tellement senti, si tu savais, l’apaisement, intense de forces supérieures indescriptibles, si intenses autour de moi et en moi. Je suis aujourd’hui et maintenant plus lumineuse qu’auparavant.
Retiens cela c’est important, si important, oui. Je t’embrasse, je t’embrasse

samedi 11 août 2007

MA VIE A COMMENCE


Toujours pressée, tu n'as pas voulu attendre, et du coup 11 mois et demi après ta soeur, tu es arrivée, vite pour être comme une soeur jumelle avec elle et tu avais tant de choses à partager avec elle......Goulue, tu attendais à peine tes 3 heures pour demander à manger..... et tu dormais toutes tes nuits, rassassiée.... moments d'innocence que malheureusement la vie fait vite oublier.

mercredi 1 août 2007

MES AMOURS : LES "AMIS ANIMAUX"











Mon autre bonheur : chevaux et maison forestière au fond des bois:

"Un pan de ma vie heureuse avec les chevaux, avec mes animaux.. j'étais dehors, à rire avec mes animaux, mes amis et partager cela avec ma soeur, ma mère à qui je donnais toutes les fleurs que je trouvais en forêt. Il n'y avait plus un seul verre de disponible pour tous mes bouquets......... Heureuse avec les "amis animaux" qui ne vous jugent pas, qui partagent vos chagrins, vos peines.et vos joies.... malheureusement, à part Elaf, mon cheval un peu fou, tous partis". Et surtout Tara, grande jument brune qu'elle adorait et qui est partie après une chute mortelle.... Abandon non voulue envers Ninou qui en a tant souffert... Tara, Manès, Sirius, Pignouf, tous les chats, peut être Toscane, notre chien, soyez avec Nicole. Redonnez lui son rire, son bonheur.... maintenant qu'elle vous a retrouvés.........et tous les petits animaux que nous avons accompagnés mes filles et moi dans la terre de cette maison forestière où cerfs, biches, chevreuils et sangliers faisaient partie du quotidien.... loin des voitures et de la ville, soyez auprès d'elle, protégez là, attendez-nous.

lundi 2 juillet 2007






Des photos de ta vie, une vie qui s'est arrêtée trop tôt. Tu avais tant devant toi...





dimanche 15 avril 2007

UN AN DEJA, SON JOUR LE PLUS HEUREUX




Un an, jour pour jour..... son jour le plus heureux : la cérémonie de sortie de l'école de police de Vannes. L'apothéose de tous ses espoirs... enfin, j'y suis arrivée et haut la main... J'ai bataillé, et bataillé, mais ça y est et je suis fière de moi.... et ma famille est fière de moi......Que de souffrances pour arriver à ce résultat... aucune sortie, du sport, des révisions et toujours et encore des révisions... mais le but en valait la peine... et tout cela en gérant mon "anorexie"... J'avais mis tout dans ce métier, je croyais m'y épanouir...... tant de rêves, et tant de haut et de bas en poste. Dur la vie de gardien de la paix, et dur la vie d'anorexique... Au secours!!! je me suis noyée dans tout cela, "seule" à Reims et "entourée" malgré tout...je me suis perdue............................ET POURTANT JE VOULAIS DEVENIR COMMISSAIRE DE POLICE.

samedi 10 mars 2007

2 mois déjà










DEUX MOIS déjà que tu es partie, je laisserais chaque fois que je le pourrais un nouveau message avec une photo de toi, car tu es là et je ne veux pas que ce blog s'arrête, même si c'est surtout moi qui t'écris.....J'espère que par la suite, d'autres de tes amis, collègues viendront me rejoindre pour te parler. Je t'aime si fort. Ta maman


Une photo de toi et encore et encore avec pignouf

dimanche 25 février 2007

"Tu peux partir"

"Tu peux partir....
tu resteras toujours présente dans ma vie avec tout ce que tu m'as donné, enseigné, témoigné,
L'avenir a le pouvoir de nous éloigner physiquement,
mais il n'a pas la force de me priver de ce que j'ai reçu de toi.
Peut-être m'obligera-t-il à t'apprivoiser dans une nouvelle présence,
mais jamais il ne m'interdira de me réjouir de ce que je conserve de nous.
Rien, non rien ne peut altérer ce que nous avons vécu de beau ensemble.
Les relations sont comme des rêves :
elles meurent seulement le jour où on les abandonne.
Tu es partie, mais tu habites ce que je suis devenue.....
Et je garde au fond de mon coeur l'espérance de tes bras dans notre ultime rencontre."

2ème texte lu lors de la cérémonie du 15 janvier 2007, par sa soeur Véronique et son amie Maggy

jeudi 15 février 2007

L'amour ne disparait jamais






"la mort n'est rien, je suis simplement passée dans la pièce d'à côté,
Je suis moi, tu es toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné, parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom à la maison soit prononcé comme il a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été,
le fil n'est pas coupé
Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie ?
Je t'attends, je ne suis pas loin juste de l'autre côté du chemin
Tu vois, tout est bien"
Texte lu par sa soeur et sa meilleure amie à la cérémonie d'adieu du 15 janvier 2007 à Rennes

vendredi 9 février 2007

ma dernière lettre


ce document scanné n'aurait pu être lisible, aussi je vais le reécrire pour ma fille :

le 9 janvier 2007 entre 4 h et 5 h du matin:

"A ma famille et tous ceux que j'aime
Je suis tellement désolée de ce que je vais faire et je sais que vous m'en voudrez énormément mais je ne vois plus d'autre solution.
Je me retrouve face à un mur et ne trouve plus la force de me hisser une nouvelle fois. J'ai pourtant passé d'autres épreuves mais celle-ci est de trop.
Je me regarde et ne me reconnais plus. Je suis devenue une horreur, on me regarde comme un monstre, on parle de moi et ça me blesse tellement.
Je me sens seule même si je sais que vous êtes derrière moi mais il y a un grand vide en moi et la seule chose à laquelle je pourais me raccrocher est mon travail mais là encore je me suis trompée. Je ne vois pas non plus d'issue dans ce travail, dans lequel, j'avais mis tant d'espoir et dans lequel je pensais m'épanouir, me stabiliser mais au lieu de ça, je m'y sens complètement inutile et tellement incapable. De plus, j'y vois beaucoup de misère et ça me détruit encore plus.
Mais au-delà de ça, ce qui me pousse à mettre fin à mes jours aujourd'hui c'est ce que je suis devenue aujourd'hui, ce cadavre ambulant qui ce matin ne sent quasiment même plus ses jambes, tellement elles sont maigres, ce cadavre qui fait pleurer les êtres qu'elle a de plus chers au monde quand il la voit et ça c'est insupportable car à ma moune et ma chtouille, je ne veux pas vous faire de mal, je veux que vous soyez heureuse car vous méritez tellement, de si belles femmes de coeur auxquelles j'impose cette souffrance de me voir dépérir et je sais bien que si cela continue, vous prendrez des mesures médicales. Je ne supporterais pas de me retrouver enfermée, moi qui ait ce tempérament si actif. De me retrouver en milieu hospitalier, je ne peux pas l'envisager.
Encore pardon pour cette dernière souffrance que je vais vous faire endurer, je m'en veux tellement de ce que je vais vous faire endurer mais sachez que je vous aime tellement et que où que je sois, quoi que l'on devienne après, je serais toujours là, quelque part près de vous à continuer à vous aimer si fort.
Et toi aussi papa, à qui j'en ai tellement voulu et qui a aussi tant souffert mais qui nous a aussi fait du mal, voulu ou non.
A tous ceux que j'ai aimé, amis, ex amis, grands-parent, tous ceux que j'aime, pardonnez-moi...


Nicole

mercredi 31 janvier 2007

PIGNOUF, l'homme de sa vie


Pignouf, compagnon fidèle qui a résisté à Nicole....

avaleur de fils électriques, laissant ses petites crottes partout... l'aspirateurfaisait cling, cling, mais surtout petite chose qui apportait du bonheur à Nicole. Pignouf a réussi à
suivre sa maman à Reims. Né en septembre 1996
il est parti en juin 2006, 10 ans..... C'est Nicole
qui l'a trouvé en rentrant de son travail Maintenant, elle l'a retrouvé, et je pense QU'il est HEUREUX AVEC ELLE

La moune, ou dit aussi "la mère"


A l'origine de ce blog, car ma puce, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour continuer à vivre.......Te parler, parler de toi......parler peut être aussi pour toi, car éviter à d'autres jeunes filles ce calvaire de l'anorexie....Je ne sais pas... mais je t'aime ma puce et tu me manques terriblement. J'ai toujours été fière de cette puce, de cette volonté, mais qui était un danger pour toi.......Quand je quitterais cette terre, je sais que je te retrouverais, et cela sera mon bonheur. J'ai essayé de te "sauver" mais je n'ai pas réussi..... je chercherais toujours POURQUOI ???????????????????

Sa Ch'touille, sa soeur




Qui est l'aînée.?.pas toujours évident. Grand amour entre ces deux là, mais là je laisse ronique, si elle le désire.

Ma meilleure amie


Maggy,
sa meilleure amie..... une grande complicité...
Maggy qui la connaissait et pouvait la "booster" de temps en temps, mais je laisse à Maggy, la suite s'il elle le désire.

sa fierté


Nicole a mis beaucoup de volonté pour obtenir cette fonction de gardien de la paix. Entrée à l'Ecole de Vannes en mai 2005, elle a travaillé d'arrache pied pour obtenir les meilleures notes possibles afin d'avoir un bon classement de sortie....
Elle a réussi
. Elle s'est refusée toute sortie, a travaillé sans cesse, et lors des résultats...... oui elle avait réussi.
Bon classement, elle a choisi d'être affectée à Reims, car sa soeur partait à Besançon et sa mère à Bar le Duc.... une grande migration d'Ouest en Est.
Pris ses fonctions en mai 2006, son premier studio et son premier vrai travail. Pour ses relations avec son travail, j'espère que ses collègues pourront lui dire quelques mots. Moi, je connais ses joies et déceptions, et galères que par ses propos.
Mais elle était fière et voulait monter en grade, passer les concours internes d'OPJ et plus tard de commissaire de police. Elle avait une forte volonté quand elle voulait quelque chose.....

mardi 30 janvier 2007

c'est toujours moi




Nicole n'avait accepté son anorexie que très tardivement. Elle ne se voyait pas comme elle était. De 65 kg elle est passée à 47 kg pour 1m80. Ces derniers mois, elle avait pris conscience et "voulait manger"..; mais pas si facile. Il ne suffit pas de se mettre devant son assiette quand on a faim, quand un "petit diable" à l'intérieur de soi vous empêche de saisir plus d'aliments qu'il ne faudrait..... A la poursuite du "gras"...Alors qu'elle s'affaiblissait, mais volonté oblige, elle faisait beaucoup de sport comme beaucoup d'anorexiques... elle était hyperactive, trop. Ne pouvant rester en place, car se pencher sur soi-même et son intérieur c'est dur. Elle voulait arriver à s'en sortir seule, sans médecin, uniquement par la force de sa volonté, mais son corps continuait à s'affaiblir, et elle avait mal à ses jambes, ces jambes qui sont si nécessaires dans son métier.... "S'arrêter ? cela jamais, non je continue car j'ai mis toute ma volonté dans ce métier", et voilà. S'arrêter : c'était voir un médecin qui l'aurait hospitalisé... et cela c'était la mort pour elle.... Pourquoi ne pas l'avoir hospitalisé sans son consentement..???? Sa famille l'avait pensé fortement fin décembre, mais Nicole les avait rassurés en prétendant qu'elle voyait un médecin tous les 15 jours.... Toujours cette volonté de vouloir s'en sortir seule.... A un moment, ce n'est plus possible.... ce n'est plus le monde de la réalité. Seul comptait son travail de gardien de la paix, elle ne voulait pas faillir aux yeux de ses collègues et supérieurs...elle voulait être plus forte


ninou dans la jungle


Sa jungle.... c'est le balcon de l'appartement de Rennes, balcon fermé qui permettait un afflux de plantes, grâce à "la mère" comme elle disait.

Refuge pour une fumeuse invétérée, tout en rouspétant après les plantes, finalement elle a garni son studio de Reims de plantes de ce balcon.... elle y avait pris goût. Cet appartement était partagé avec sa soeur de 10 mois et demi son aînée. Deux soeurs, oui mais plus que cela, deux complices, deux amies, deux inséparables.......Accompagnée de fleurs et de plantes jusqu'à la fin elle sera toujours entourée de fleurs


venez parler à ninou

Voilà, ce blog est créé. Je n'ai pas réussi à tout afficher (photos, lettre d'adieu, début de son livre ...) mais je compte sur vous ces amis, sa famille....;; et toutes les personnes qui souffrent de ce problème d'anorexie pour essayer de comprendre ce mal à être et essayer d'éviter le geste que ma fille a eu en mettant fin à ces jours avec son arme de service. Elle ne souhaitait pas se "louper"

Premier message

Ce blog est destine a toutes les personnes qui connaissent Nicole et veulent qu'elle soit encore et toujours parmi nous, comme elle l'a toujours ete.